Repère Jacques Chirac et les affaires LEMONDE.FR | 13.02.02 |
11h47 • Mis à jour le 06.05.05 | 17h27
Introduction Les HLM de Paris Les lycées d'Ile-de-France Les
billets d'avion La propriété de Bity Statut pénal du chef de
l'état
AFP Claude Chirac a été interrogée par les
juges le 11 juillet 2001 Les billets d'avion
Chargés de
l'enquête sur les lycées d'Ile-de-France, les juges Armand Riberolles, Marc
Brisset-Foucault et Renaud Van Ruymbeke avaient découvert, au cours d'une
perquisition dans une agence de voyages de Neuilly (Hauts-de-Seine), de
nombreux règlements en espèces apportés par des chauffeurs de M. Chirac pour
acquitter les factures de vols et de séjours à l'étranger et en France, pour
le président lui-même, son épouse, sa fille Claude, et plusieurs membres de
leur entourage direct. Dans une ordonnance datée du 22 juin 2001, les juges
chiffraient à 2 429 304 francs le total de ces règlements, et estimaient
qu'un lien pouvait être supposé entre ces espèces et les "commissions"
occultes versées par des entreprises en marge des attributions de marchés de
lycées. De son côté, l'Elysée a justifié ces dépenses par les "primes perçues
par Jacques Chirac en sa qualité de ministre et de premier ministre",
c'est-à-dire les fonds spéciaux. Le 17 juillet 2001, les trois juges se
déclaraient "incompétents" pour interroger le chef de l'Etat en qualité de
"témoin assisté", après qu'une controverse eut publiquement opposé le
procureur de Paris, M. Dintilhac, et le procureur général de la capitale, M.
Nadal.
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