PARIS (AFP) - jeudi 03 février 2005 - 12h03 - Le rôle
des militaires français dans le génocide rwandais en
1994, dénoncé par la commission d'enquête citoyenne
(CEC), va faire l'objet de plaintes contre X devant le
tribunal aux armées de Paris déposées par deux avocats
parisiens pour une dizaine de victimes présumées.
"L'opération Turquoise a permis d'exterminer les
Tutsis restants", a déclaré jeudi au cours d'une
conférence de presse à Paris Annie Faure, membre de la
CEC, et médecin présent au Rwanda en lors du génocide
en 1994.
Dans l'opération Turquoise, l'armée française sous
mandat de l'ONU avait été chargée de former une zone
tampon humanitaire dans le sud-ouest du pays avec
2.500 hommes.
Aux côtés de Mme Faure, Mes William Bourdon et Antoine
Comte du barreau de Paris, ont annoncé le dépôt sous
une dizaine de jours, de plaintes mettant en cause
pour "complicité de génocide" les militaires français.
Ces plaintes avec constitution de partie civile contre
X "mettront en relief les agissements présumés de
militaires français de façon individuelle" au cours du
génocide, a déclaré Me William Bourdon.
Les plaintes déposées par une dizaine de
ressortissants rwandais, vont viser selon Me Bourdon
"les actes positifs d'encouragement au génocide et les
actes de participation active, c'est-à-dire la mise à
disposition de moyens en connaissance de cause"
(livraison de matériel, soutien logistique,
encadrement, etc...).
Elles seront déposées devant le juge d'instruction du
tribunal aux armées, habilité à juger les militaires
français pour des faits commis à l'étranger, a indiqué
Me Comte.
"Il s'agit d'établir la vérité et d'identifier les
responsables", ont conclu les deux avocats parisiens.
Parallèlement, la CEC a présenté au cours de la même
conférence de presse son rapport "sur le rôle de la
France durant le génocide des Tutsis au Rwanda".
Ce rapport de près de 600 pages est une
retranscription des travaux de cette commission, qui
avait tenu une session plénière de cinq jours en mars
2004. La CEC soutient que la France et ses militaires
présents au Rwanda pendant le génocide ont été
"complices" des massacres.
La CEC a également présenté "Imprescriptible",
l'ouvrage de Géraud de la Pradelle, le président de
cette commission, qui présente sous un aspect
juridique les faits réunis dans le rapport.
M. de la Pradelle souligne que le crime de génocide
est imprescriptible et que les responsabilité
éventuellement imputables sont "individuelles et
visent des militaires et non la France comme Etat".
Le 15 décembre 1998, une mission d'enquête
parlementaire avait exonéré la France "nullement
impliquée dans le génocide", mais avait retenu une
certaine responsabilité due à "une erreur globale de
stratégie" et à des "dysfonctionnements
institutionnels".
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Nous avons toujours su que la France avait contribue
dans le genocide au rwanda, et elle pose les memes
bases en CI. Et Kofi Annan etait aussi au Rwanda avec
l'ONU faisant voter des lois farfelues au conseil de
securite comme ils le font en CI.
Lorsque tu as la France, L'ONU et une certaine
division dans un pays, la resultante est le chaos. En
CI, la france pietine la souverrainete de la CI, et
les ivoiriens se sentent si humilies qu'ils s'en
foutent. Comme on le dit en CI "Le cabri mort, n'a
plus peur du couteau".
Si les armes et les votes a l'ONU garantissaient une
victoire absolue, les americains seraient entrain de
celebrer en Iraq, mais il est connu que la force n'est
pas toujours la ou ou le pense. Et un peuple qui n'a
plus rien a perdre est capable de bcp. Il faut se
garder que pousser l'etre a liberer le mal en lui.
Chirac prend les ivoiriens pour de grands enfants,
erreur de gawa!
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"A Black Belt is a White Belt who never quit"
Aikido.
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