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Celui qui veut etre president en CI et qui cree tous ces problemes.

To: afrique@listes.univ-lyon1.fr
Subject: Celui qui veut etre president en CI et qui cree tous ces problemes.
From: John Tra <jtra00@yahoo.com>
Date: Wed, 26 Jan 2005 08:08:05 -0800 (PST)
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Delivered-to: afrique@dns2.univ-lyon1.fr
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publié le : 12/19/2003 par James Cénach 
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Il etait une fois ADO le vagabond
 
  

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Né le 1er janvier 1942 à Dimbokro, en Côte d'Ivoire,
Alassane Ouattara est retourné avec son père, dans les
années 50, en Haute Volta, où il a effectué ses études
scolaires, qu'il a poursuivies à Philadelphie, aux
États-Unis d'Amérique, en tant que boursier au titre
de la Haute Volta dont il a obtenu les documents
officiels. L'intéressé lui-même affirme s'être rendu
aux USA en 1962 pour y poursuivre sa scolarité muni
d'un passeport ordinaire voltaïque (?J.A.? n°1812 du
28 septembre au 4 octobre 1995 p. 67). Sur place, il
s'est fait recenser comme étudiant voltaïque et sa
carte de sécurité sociale délivrée par les autorités
américaines en octobre 1962 porte le n°165-40-9295 
Jeune homme âgé de 20 ans, il a été, en mars 1962, peu
avant son départ pour les USA, convoqué pour
satisfaire à ses obligations militaires, a été recensé
dans le premier contingent des Forces armées
voltaïques naissantes sous le numéro matricule 62/824
FAV de la classe de 1962, avant de bénéficier d'un
sursis. Les registres des Forces armées, encore
disponibles au Faso, qui peuvent être consultés sans
déplacement, en attestent .
Une fois ses études terminées aux USA, il a été
recruté, en tant que citoyen voltaïque, au poste
d'économiste principal au Fonds monétaire
international en avril 1968. A chacune de ses
promotions au sein de cette institution, la presse
panafricaine, particulièrement ?Jeune Afrique?, l'a
toujours présenté comme un national de la Haute Volta
sans que cela soit démenti. Les livres de référence du
FMI disponibles à Washington, au siège de
l'institution le présentent aussi sous cette
nationalité.
Haut fonctionnaire de la Haute Volta, Alassane
Ouattara a bénéficié de deux passeports diplomatiques
de ce pays sous les n° 457 du 23/12/1973 et n°DPL/1478
du 10/09/1985. les dossiers pour l'obtention de ces
documents contenant bien un certificat de nationalité
voltaïque de l'intéressé sont, eux aussi, disponibles
au Faso, et les registres chronologiques du ministère
des Affaires étrangères qui les a délivrés mentionnent
que l'intéressé a la nationalité voltaïque ou
burkinabè. 
Dans le cadre de ses visites de travail dans les pays
africains, du temps où il était agent FMI, Alassane
Ouattara a séjourné, du 2 au 9 janvier 1988, en Côte
d'Ivoire, a produit à la réquisition de la police des
frontières des documents officiels burkinabè pour
justifier de son identité et de sa nationalité, a
rempli et signé de sa main les fiches de police en y
indiquant librement la même nationalité. A l'hôtel
ivoire où il a séjourné, les mêmes informations ont
été données. Ces fiches dont copies ont été portées à
la connaissance de l'intéressé sont disponibles dans
les archives de la police nationale et à l'hôtel
Ivoire.
Les autorités voltaïques l'ont, toujours, considéré
comme un national de leur pays. C'est pourquoi, sur
leur proposition, il est nommé, le 1er décembre 1982,
vice-gouverneur de la Banque Centrale des États de
l'Afrique de l'Ouest en remplacement de son
compatriote Charles Bila Kaboré, admis à faire valoir
ses droits à la retraite. Les dénégations de
l'intéressé selon lesquelles il serait parvenu à ce
poste suite à un accord secret entre les autorités
ivoiriennes et celles de la Haute Volta sont une vaine
tentative de dissimuler par un grossier coup de
pinceau un passage révélateur de son appartenance au
jus sanguins voltaïque. 
Le 1er août 1999, au congrès du RDR, il a reconnu
publiquement, et cela pour la première fois, ce que
tout le monde savait : avoir représenté la Haute Volta
dans les institutions internationales. Or, une telle
représentation est dans tous les pays souverains du
monde une fonction publique réservée aux seuls
nationaux.
Le 27 décembre 1982, comme le certifient les
énonciations du registre de la Grande Chancellerie
ivoirienne, Alassane Ouattara a été décoré par les
autorités ivoiriennes en tant que citoyen voltaïque,
donc comme étranger. Le registre des actes officiels
de la Grande chancellerie, seul document qui fait foi,
est disponible au siège de l'institution à Abidjan où
Hadja Matto Loma Cissé peut, si elle le veut, le
consulter. Le livre d'or de la Grande Chancellerie
édité au moment où le récipiendaire était Premier
ministre de Côte d'Ivoire, et dont il a remis copie au
Directoire du Forum pour la réconciliation nationale,
n'a aucune valeur probante et relève de l'amalgame.
Interpellé le 11 avril 1980, et le 24 août 1984 à
décliner son identité et sa nationalité, par Me Daniel
Konan Kouakou, notaire à Abidjan, en Côte d'Ivoire,
pour conclure deux transactions immobilières, Alassane
Ouattara a librement répondu qu'il était de
nationalité voltaïque. Pourquoi ne s'est-il pas
présenté comme Ivoirien puisqu'il possédait, depuis
1982, une carte nationale d'identité ivoirienne ?
Il convient donc d'être d'accord avec le Conseil
constitutionnel ivoirien pour affirmer, comme il l'a
fait dans sa décision du 6 octobre 2000, qu'il est
difficile d'admettre, voire curieux qu'un Ivoirien
d'origine né de parents eux-mêmes ivoiriens d'origine,
ait comme réaction d'instinct de présenter des pièces
d'identité étrangères à l'occasion d'actes d'intérêt
juridique accomplis sur le territoire national. En
France, un tel comportement - c'est-à-dire le fait
pour un individu qui se prétend français de produire
des documents étrangers sur le territoire national -
rend équivoque la nationalité Française de son auteur,
qui risque d'être relevé de l'allégeance française par
décret pour s'être comporté dans les faits comme le
national d'un pays étranger.
Au cours de son séjour aux États-Unis d'Amérique,
Alassane Ouattara a été immatriculé non pas au
Consulat ivoirien, mais au Consulat voltaïque, et cela
en tant que citoyen de ce pays. C'est aussi à ce
consulat qu'ont été enregistrés tous les actes de sa
vie civile et plus particulièrement la déclaration de
naissance, le 2 novembre 1970, de sa fille, Fanta
Catherine Ouattara.
Les dénégations faites en son temps par l'hebdomadaire
?Jeune Afrique? sous la plume de Frédéric Guirma -
ancien représentant permanent de la Haute Volta à
l'ONU, ancien Chargé d'affaires de ce même pays à
Washington - selon lesquelles Alassane Ouattara était
considéré aux USA comme un Ivoirien sont irrecevables
pour les raisons ci-dessus et pour les deux autres qui
suivent. 
La première, Frédéric Guirma vivait, lui-même, en août
1962, était en brouille avec son gouvernement et plus
précisément avec son ministre de tutelle, Lompolo
Koné. Par décision n°471-pres, du 5 novembre 1962, il
a été admis au bénéfice d'un congé administratif, pour
en jouir en Haute Volta. Le même jour, par décret
473-PRES-AET, il a été remplacé aux deux postes qu'il
occupait depuis le 1er février 1961 par son
compatriote, John Bouréïma Kaboré, précédemment en
poste à Accra. 
Lompolo Koné, alors ministre des affaires étrangères
de la Haute Volta, se trouvait à New-York pour
l'Assemblée générale de l'ONU. 
C'est lui-même qui a confié le jeune Alassane
Ouattara, fils d'un chef traditionnel influent de sa
contrée et son cousin éloigné, au nouvel ambassadeur. 
Henriette Diabaté, alors épouse de John Bouréïma
Kaboré, sait que le jeune homme qu'elle a accueilli
était bel et bien un Voltaïque et non un Ivoirien.
C'est à ce jeune étudiant voltaïque qu'elle a offert
une réception quand il s'est marié avec Mlle B.J.
Davis. Elle sait mieux que quiconque qu'il est
Voltaïque. Voici pourquoi tant qu'Alassane Ouattara
sera président du RDR, il ne pourra en rien s'opposer
à Henriette Diabaté dont la défection mettrait à nu ce
passé que dissimulent soigneusement ces deux
personnalités. Ils ont un cadavre dans le placard.
La seconde raison est que l'ambassadeur de Côte
d'Ivoire à Washington, à cette époque, était un
certain Henri Konan Bédié, qui, en connaissance de
cause, a soutenu, dans son livre d'entretien "Les
chemins de ma vie? qu'Alassane Ouattara n'est pas un
citoyen ivoirien. Le jeune Alassane n'est jamais ne
s?est jamais présenté à l'ambassade de Côte d'Ivoire
pour quelque formalité que ce soit. Sa présence aux
USA n?a pas été relaté sur les registres du consulat
ivoirien.
S'il est indéniable qu'à compter de 1990, devenu
Premier ministre de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara
s'est fait - sous sa propre dictée, donc sans fournir
les pièces requises sauf son passeport diplomatique
ivoirien- établir une pièce d'identité nationale
ivoirienne et s?est fait inscrire sur le fichier
électoral ivoirien, on ne saurait cependant déduire de
ces circonstances qu'il s'est toujours comporté depuis
l'accession de notre pays à la souveraineté
internationale comme un Ivoirien et qu'il a joui
depuis cette époque des droits et s'est acquitté des
obligations attachés à cette qualité. Les papiers
ivoiriens qu'il a obtenus dans les conditions
ci-dessus ne traduisent en rien la croyance sincère de
l'administration ivoirienne en son état d'Ivoirien.
Ils ne peuvent donc être retenus comme des indices
susceptibles de lui faire bénéficier de la présomption
de la nationalité ivoirienne. Encore faut-il noter
que, de 1960 à 1995, le droit de vote en Côte d'Ivoire
n'était pas exclusivement réservé aux nationaux, les
étrangers résidant en Côte d'Ivoire et inscrits sur
les listes électorales depuis l'époque de la
Communauté franco-africaine pouvaient voter. 
Totalement absent du fichier juridique ivoirien,
Alassane Ouattara ne figure pas non plus dans le
fichier militaire du pays. Il est inconnu au tableau
ivoirien de recensement militaire de sa classe. Il est
inadmissible qu'un individu qui ne s'est pas acquitté
de ses obligations militaires, qui pourrait, pour
cette raison, être compté parmi les objecteurs de
conscience, se découvre subitement l'envie de devenir
président de la République. Passant outre les
décisions du Conseil constitutionnel qui a jugé qu'il
n'a pas la qualité d'Ivoirien, lesquelles décisions
s'imposent à lui et à tous les pouvoirs publics, il
force la main à l?administration du tribunal
d?Abidjan-Plateau pour s'octroyer un certificat de
nationalité. Pour certifier une nationalité qu'il n'a
pas, et qu?il n?a jamais eue.
Il se déduit de ce qui précède qu'Alassane Ouattara,
tout comme son père, a la possession constante d'état
de Voltaïque ou de Burkinabè. Il possède donc,
conformément à l'article 244 du code de la personne et
de la famille, la nationalité burkinabè à titre de
nationalité d'origine. Par quelque bout que l'on
envisage la question de la nationalité d'Alassane
Ouattara, on aboutit toujours à la conclusion qu'il
est Voltaïque et est devenu Burkinabè depuis la
révolution sankariste. 

James Cénach 


 
  


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"A Black Belt is a White Belt who never quit"
Aikido.

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