Voici encore un autre francais qui croit connaitre
mieux que nous memes nos problemes. A le lire on
croirait que sans la france la COTE d'Ivoire n'a pas
d'avenir. Et c'est justement contre cette mentalite
que nous voulons lutter. On n'a pas besoin
d'assistance ni de paternalisme de la france. A lire
l'article du boucher on croirait meme que l'ivoirien
est suicidaire, idiot et ne sais pas ce qui est bon
pour lui. Ce que notre cher journaliste francais evite
de dire c'est que la CI a toujours ete la chasse
gardee de la france et que si tout va mal, elle ne
peut pas ne pas en artager la responsibilite.
L'ivoirite dont on nous parle, ce sont deux juristes
francais qui sont alles modifier notre constitution.
Et pour ceux qui etaient encore sur ce forum en 1998,
j'ai denonce cela, ce qui m'a valu d'etre torpille et
indexe par le regime de Bedie. C'est bien avec
l'assistance de ces experts francais que l'ivoirite a
pris racine. Maintenant comme des voleurs, ils se
lavent les mains et font comme si Bedie a invente cela
lui-meme.
Gbagbo n'a pas invite la guerre contre son regime, et
la France a soutenu la rebellion contre Gbagbo, dans
de telles circonstances, il y a des sacrifices a faire
pour survivre.
La france elle meme n'a pas de guerre a combattre,
mais malgre cela l'economie francaise s'essouffle et
s'etouffe a tel point que la france vend un peu de
tout, et memes ses depots d'or. Les jeunes francais
sont pessimistes quand a leur avenir. Le chomage
grimpe et la desolation s'installe. Plus de 15 000
francais sont morts l'annee derniere a cause de la
chaleur (creve) et pour un pays qui se veut developpe,
c'est une horreur que de sacrifier 15 000 de sa
population en tant de paix par manque de resource. Le
SIDA n'en tue pas tant en CI. 15 000 morts de chaleur.
Et ils n'ont pas honte.
La france titube en Europe, et comme le dirait un
jeune ivoirien, "la france est un petit pays qui a
faim".
AInsi vous voyez qu'il est plus facile de voir la
paille dans l'oeil du voisin alors qu'on a soi meme la
poutre dans le notre. C'est facile que des individus
qui ne savent pas de quoi il s'agit s'improvisent
experts en questions africaines.
J'ai toujours chercher a debattre avec ces
journalistes francais, mais ils evitent le debat
preferant abreuver leurs concitoyens de fables et de
contes d'enfants. Ceci est sans nul doute l'expression
d'un complexe d'inferiorite chez les journalistes
francais qui se voilent dans des allures de donneurs
de lecons.
NOUS SOMMES FATIGUES, laissez nous mourir, Dieu
sauvera surement les siens. EN moins que la France
soit notre dieu.
John
--- Mpkmount@aol.com wrote:
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> 27CB4E04C;
> Sun, 21 Nov 2004 13:20:55 +0100 (CET)
> To: Congonewsbzv <congonewsbzv@yahoogroupes.fr>,
> Voix-humaine <voix-humaine@yahoogroupes.fr>
> X-Mailer: Gaston 2.6.11
> Message-Id:
> <20041121122055.27CB4E04C@relay-5m.club-internet.fr>
> X-eGroups-Remote-IP: 194.158.104.44
> From: voxhumana <voxhumana@club-internet.fr>
> X-Yahoo-Profile: cicopfr
> MIME-Version: 1.0
> Mailing-List: list voix-humaine@yahoogroupes.fr;
> contact voix-humaine-owner@yahoogroupes.fr
> Delivered-To: mailing list
> voix-humaine@yahoogroupes.fr
> Precedence: bulk
> List-Unsubscribe:
> <mailto:voix-humaine-unsubscribe@yahoogroupes.fr>
> Date: Sun, 21 Nov 2004 13:20:40 +0100
> Subject: [voix-humaine] Pourquoi l'Afrique reste a
> la traine du developpement ? Reponse en Cote
> d'Ivoire - 20/11/2004
> Reply-to: voix-humaine@yahoogroupes.fr
> Content-Type: text/plain; charset=ISO-8859-1
> Content-Transfer-Encoding: quoted-printable
> X-AOL-IP: 66.94.237.40
>
>
> par Eric Le Boucher
>
> Pourquoi l'Afrique reste à la traîne du
> développement ? Réponse en Côte
> d'Ivoire
>
> LE MONDE | 20.11.04 | 15h37
> CHRONIQUE DE L'ÉCONOMIE
>
> La côte d'ivoire vit de ses exportations agricoles,
> la main-d'?uvre
> burkinabé et guinéenne est indispensable dans les
> campagnes et le pays
> s'arrêterait sans les capitaux et les experts
> internationaux. La richesse
> de ses 18 millions d'habitants vient des relations
> avec l'extérieur. Et
> pourtant le nationalisme y fait recette. Depuis dix
> ans, la classe
> politique accuse l'"étranger" qui la nourrit.
>
> Comment ce pays qui a des d'atouts peut-il les
> gâcher avec acharnement ?
> Pourquoi les Ivoiriens se laissent-ils enfermer dans
> une spirale infernale,
> politique et tribale, au mépris de ce qui paraît
> être leur intérêt
> économique et social ?
>
> "Nous y avons tellement cru !" Cette phrase résume
> le dépit unanime des
> responsables français à Paris. La Côte d'Ivoire
> était redevenue un "modèle"
> choyé d'une des rares économies africaines insérées
> dans le commerce
> mondial et compétitives. La dévaluation du franc CFA
> en 1994, si délicate,
> a été réussie : elle a permis d'accélérer la
> croissance au-dessus des 6 %
> l'an, seuil qui permet, compte tenu de la
> démographie, de marquer des
> points dans la lutte contre la pauvreté.
>
> VITRINE
>
> La France pouvait rêver d'une reconstruction de sa
> vitrine africaine et
> d'un retour aux années de stabilité de Félix
> Houphouët-Boigny (président en
> 1960 et mort en 1993). Il avait choisi une politique
> de maintien de liens
> serrés avec Paris, d'ouverture aux capitaux
> étrangers, de faibles dépenses
> militaires, d'une priorité donnée à l'éducation et,
> surtout, d'un système,
> opaque mais efficace, de redistribution qui assurait
> que "tout le monde
> était servi", y compris les ethnies défavorisées du
> Nord.
>
> Dans les années 1990, la Côte d'Ivoire avait
> retrouvé vaille que vaille un
> chemin d'avenir, forte de ses ressources agricoles
> en cacao (premier
> producteur mondial), café, coton, hévéa, huile de
> palme, fruits..., et
> énergétiques (gaz et électricité), mais aussi d'une
> infrastructure
> développée et en bon état (routes et chemins de fer,
> aéroport et grand port
> d'Abidjan) et de cadres ivoiriens de qualité. Une
> somme d'avantages pas si
> courante en Afrique.
>
> "IVOIRITÉ"
>
> Le paradoxe incompréhensible est que c'est lors de
> cette même année 1994,
> celle du redécollage, que le successeur d'Houphouët,
> le président Konan
> Bédié, introduit le concept d'"ivoirité" pour
> "défendre l'identité" de la
> Côte d'Ivoire. Il s'agit d'exclure de la course
> présidentielle son
> principal rival, le musulman Alassane Ouattara, venu
> du nord du pays.
>
> La xénophobie, une fois introduite, prospère sur les
> ruines des années
> 1980. A la fin du règne d'Houphouët, la Côte
> d'Ivoire prend de plein fouet
> la chute brutale des prix des matières premières. Le
> PIB recule de 1,4 %
> par an en moyenne sur toute la décennie 1980. La
> fonte des recettes
> fiscales tirées des exportations prive le
> gouvernement des moyens de la
> redistribution et le délégitimise. Le problème
> foncier, comme partout en
> Afrique, devient prépondérant pour les jeunes sans
> terre au village, sans
> travail en ville.
>
> Les recettes fiscales reviennent pourtant dans les
> années 1990. Les cours
> des matières premières remontent à des niveaux
> satisfaisants et la
> dévaluation sert de moteur. Pourtant, le pays
> s'enfonce dans la crise et la
> guerre : coup d'Etat en 1999, rébellion du Nord en
> 2002, guerre en 2003, à
> quoi s'ajoutent les événements récents.
>
> Recoller les morceaux du pays n'était sans doute pas
> facile. La reprise
> économique ne bénéficie encore que peu à la
> population ivoirienne. Mais les
> recettes tirées de la "rente" des exportations de
> cacao existent : elles
> pouvaient ouvrir l'espoir. Elles servent en fait à
> acheter des armes et,
> trop souvent, à remplir les comptes en Suisse.
>
> Jacques Chirac n'a pas tort lorsqu'il dénonce un
> pays qui a été "mal géré,
> le mot est faible", par "un régime contestable".
> Qui, en effet, franchit
> une à une les étapes de rupture avec le
> "modèle"espéré par Paris d'économie
> ouverte, de redistribution sociale et d'apaisement
> ethnique.
>
> En juin, le gouvernement a rompu avec la Banque
> mondiale, en refusant de
> servir sa dette. Ce geste est peu compréhensible.
> Les caisses n'étaient pas
> si vides qu'il faille prendre le risque de se mettre
> à dos les
> organisations financières internationales et les
> investisseurs. Renouer
> avec eux coûtera très cher. La mise en ?uvre du plan
> de paix (désarmement
> et réinsertion des combattants) va en être
> compliquée puisque la Banque
> devait en financer l'essentiel.
>
> ILLUSION
>
> Cette décision concernant la Banque mondiale laisse
> penser que le
> gouvernement ivoirien peut avoir l'illusion de
> croire que sa politique
> n'affecte pas tant que cela l'économie. Le PIB a
> reculé, en effet, mais
> sans s'effondrer. La récolte du cacao a lieu et
> l'Etat prélève une part de
> plus en plus élevée (30 %). Les infrastructures ne
> sont pas détruites. Les
> Français sont partis, mais les grandes firmes
> reviendront parce qu'elles
> ont besoin de la Côte d'Ivoire. En somme, Laurent
> Gbagbo peut imaginer
> préserver sa rente du cacao et mener en interne une
> politique d'"ivoirité"
> musclée. Chocolat et racisme.
>
> PAUVRETÉ
>
> Il s'agit d'une illusion dramatique. Le fait que la
> croissance soit cassée
> depuis 1999, plongeant même dans des récessions en
> 2002 et 2003, s'observe
> immédiatement dans le domaine social. La pauvreté,
> qui reculait, est
> remontée au-dessus du niveau de 1995, affectant 38,5
> % de la population,
> selon les chiffres de la Banque mondiale.
> L'espérance de vie recommence à
> décroître, la mortalité infantile augmente. Pour
> financer la guerre, le
> régime puise dans les caisses de l'éducation et de
> la santé. Les dépenses
> de la lutte contre le sida ont été divisées par dix.
> Les infrastructures
> sont debout mais sans maintenance : elles commencent
> à se délabrer. La
> communauté française détenait 600 PME dont la
> disparition manquera, ne
> serait-ce qu'au fisc.
>
> Cette réalité va s'imposer immanquablement. Que se
> passera-t-il alors ?
> Beaucoup, à Paris, craignent que les radicaux
> l'emportent et que le pays
> s'enferme dans un destin "à la zimbabwéenne".
>
> ? ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 21.11.04
>
>
>
>
=== message truncated ===> Web site: Liste Afrique
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"A Black Belt is a White Belt who never quit"
Aikido.
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