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infos sur la rebellion

To: "ch. christine" <Christine-dr@ifrance.com>, afrique@univ-lyon1.fr
Subject: infos sur la rebellion
From: John Tra <jtra00@yahoo.com>
Date: Thu, 26 Sep 2002 10:00:59 -0700 (PDT)
Delivered-to: afrique@dns2.univ-lyon1.fr
Delivered-to: afrique@univ-lyon1.fr
In-reply-to: <200209261444.1ecc@th00.opsion.fr>

 C'est pourtant tres facile de choisir un camp. Les seuls qui brutalisent la population sont les forces gouvernementales. Ironie du sort.

 

Les insurgés en renfort à Bouaké

Jeudi 19 au mercredi 25 septembre, voici une semaine que Korhogo sombre dans l?angoisse et s?installe dans l?inactivité. Les seuls à circuler en ville, ce sont les insurgés qui vont et viennent en tirant des coups de feu. Et la population encore sous le choc continue de se demander comment les assaillants ont pu prendre aussi facilement le contrôle de la ville sans la moindre résistance de la part de nos forces de l?ordre et de défense. Ce jeudi-là, aux environs de trois heures du matin, les insurgés qui ont pris d?assaut la 4ème légion de gendarmerie, ont vite maîtrisé les deux gendarmes en faction. Puis, ils se sont rendus à Soba, au domicile de l?agent, un adjudant-chef de la gendarmerie, qui avait la garde de la poudrière. Les coups de fusil ont contraint ce dernier à leur remettre les clés de sa voiture et celle de la poudrière avant de s?enfuir.
Depuis, ils ont fait de Korhogo, une ville morte. Ils la contrôlent sans exercer la moindre violence sur la population. Ils ne volent ni ne pillent. Mais ils se rendent au domicile des commerçants et les conduisent à leurs magasins où ils achètent ce dont ils ont besoin. Ils se rendent aussi dans les services ou à des domiciles pour prendre aussi les véhicules dont ils ont besoin. Enfin, ils délogent et enrôlent de force gendarmes, militaires et policiers pour renforcer leurs rangs. Signalons que notre confrère de l?Agence France Presse, l?Ivoirien Christophe Koffi, basé à Ouagadougou qui se rendait à Korhogo pour la couverture des événements, est aux mains des insurgés à Ouangolodougou. Les tirs ont baissé en intensité parce que beaucoup d?assaillants sont allés en renfort à Bouaké.
Le préfet Nestor Kouakou Konan est toujours en otage.



"Criticism, like rain, should be gentle enough to nourish a man's
growth
without destroying his roots."

- Frank A. Clark



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