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Subject: | Re: Analyse sur la CI |
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Date: | Wed, 25 Sep 2002 10:21:53 -0700 (PDT) |
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Les soldats français évacuent des ressortissants de l'école de Bouaké, les militaires américains arrivent en Côte d'Ivoire
YAMOUSSOUCRO, Côte d'Ivoire (AP) - Une centaine de soldats français ont entamé mercredi l'évacuation volontaire de ressortissants étrangers de l'école internationale des missionnaires de Bouaké, la deuxième ville de Côte d'Ivoire, que les forces loyalistes tentent de reprendre aux mutins, six jours après la tentative de coup d'Etat qui a secoué le pays. Les militaires français vont être rejoints par des soldats américains. Deux avions C-130 de transport de troupes de l'armée américaine ont atterri mercredi à Yamoussoukro en provenance du Ghana voisin. L'armée française a installé en début de semaine une base dans la capitale ivoirienne d'où elle surveille la situation à Bouaké, à une soixantaine de kilomètres plus au nord. Le détachement américain, composé de moins de 200 hommes selon des sources au Pentagone, vient protéger les ressortissants de Bouaké, dans le centre du pays. Quelques heures avant son arrivée, une centaine de soldats français avaient pris position autour de l'Académie internationale chrétienne de Bouaké pour sécuriser ce pensionnat qui accueille les enfants des missionnaires. Situé à la périphérie est de Bouaké, l'établissement qui abrite 200 ressortissants étrangers, parmi lesquels une centaine de jeunes Américains, s'était retrouvé pris entre des tirs croisés. Dans la journée, les soldats français ont rassemblé enfants et enseignants pour organiser leur évacuation volontaire. Un officier français a écarté tout risque que le convoi lourdement armé soit pris pour cible ou attaqué par les rebelles. Lundi soir notamment, des rebelles avaient réussi à franchir l'enceinte de l'établissement et tiré des salves dans l'école. Aucun ressortissant étranger n'avait toutefois été visé par les tirs et personne n'avait été blessé. Des tirs ont de nouveau éclaté mercredi à l'aube, selon Neil Gilliland, un responsable des missions étrangères baptistes du libre arbitre, basées à Nashville (Tennessee). "Personne n'a tiré sur eux, mais il y avait des tirs de tout côté.". L'état-major à Paris précisait que l'armée française se tenait prête à sécuriser d'autres quartiers, si besoin. D'autres militaires sont partis mercredi de la base de Yamoussoukro pour rejoindre les soldats postés depuis mardi dans le secteur de Bouaké. Depuis dimanche, les tirs retentissent par intermittence à Bouaké. Bien que l'armée ivoirienne ait annoncé la veille que des unités loyalistes étaient entrées dans Bouaké, la ville semblait toujours tenue par les rebelles, qui contrôlent également Korhogo, bastion de l'opposition dans le Nord musulman. Des résidents de Bouaké, qui compte un demi-million d'habitants, rapportaient mercredi que les mutins patrouillaient dans les rues de la ville. Depuis le week-end, l'eau et l'électricité sont coupés, les magasins presque tous fermés et les prix du carburant et des aliments se sont envolés. Ils étaient peu nombreux à oser sortir dehors, braver les barricades installées par les rebelles. "Tout le monde reste chez soi. Nous commençons à manquer de tout", expliquait par téléphone une Ivoirienne terrifiée, qui se terrait chez elle. "Nous avons peur." Les mutins avaient été repoussés jeudi dernier d'Abidjan, la capitale économique du pays, après quelque 12 heures de combat, ainsi que d'autres villes touchées par le soulèvement qui semble avoir été mené notamment par d'anciens soldats démobilisés. Au moins 270 personnes ont été tuées lors des premiers jours de combat, parmi lesquelles l'ancien chef de la junte militaire, le général Robert Gueï, accusé par les autorités d'être l'instigateur de la tentative de coup d'Etat. L'opposant Alassane Ouattara s'est de son côté réfugié à l'ambassade de France à Abidjan et accuse le pouvoir en place de profiter de l'occasion pour liquider les membres de son parti. Mercredi, quelque 200 manifestants ont jeté des pierres sur l'ambassade de France en exigeant qu'elle livre Ouattara, avant de marcher sur l'ambassade du Burkina Faso, mis en cause indirectement par les autorités, et d'escalader l'enceinte pour déchirer le drapeau de ce pays voisin. AP "Criticism, like rain, should be gentle enough to nourish a man's growth without destroying his roots." - Frank A. Clark Do you Yahoo!? New DSL Internet Access from SBC & Yahoo! |
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