On Sun, 2005-05-15 at 20:43 -0700, John Tra wrote:
> Gbagbo ne peut pas demander le depart de la licorne,
> car il sait tres bien que la licorne aide la
> rebellion, mais elle le fait en cachette, demander
> leur depart serait forcer la licorne dans les mains de
> la rebellion
Ca ne changerai rien, puisque selon toi, licorne aide déjà la rebellion.
Ne serait-ce pas plutôt une bonne chose que cela se fasse au vu et su du
monde entier ? Comme-ça tout le monde verrai la vérité.
> et avant leur depart, qu'est ce qui
> prouve qu'il ne ferait pas leur coup d'etat avant?
Rien, comme rien ne prouve qu'à l'occasion d'événements futurs comme
ceux de Novembre dernier licorne ne pourrait pas le faire. Toutefois une
fois licorne partie, le BIMA fermé, c'est certain que le risque
deviendrai moindre.
> Gbagbo ne demande pas le depart de la licorne, ca
> c'est le boulot de Mamadou Koulibaly, le president de
> l'AN, la deuxieme personne la plus importante du pays.
> Depuis il demande un divorce entre la CI et la France,
> et la france fait semblant de ne pas entendre.
Mamadou Koulibaly a beau être le président de l'AN, il n'est pas membre
du gouvernement de CI. Il a claqué la porte à Marcoussis, ça n'a pas
empêché Gbagbo de signer quelque jours plus tard. Je verrai mal comment
les français pourraient rester si demain, Gbagbo va à la RTI faire un
discours reclamant leur départ. Du reste le ministre de la défence
français là recemment dit, licorne partira si les autorités ivoiriennes
le demandent. Je m'attendais à ce que Gbagbo la prenne au mot, mais
surprise, rien.
> Gbagbo est un politicien,
Là on est d'accord. Gbagbo est un politicien, un bon politicien même. Il
l'a prouvé. Il sait trés bien qu'il n y a rien de tel que la fibre
nationaliste comme moyen de mobilisation. C'est pourquoi licorne tant
qu'elle est en CI le sert bien comme point de focalisation de cette
ferveur nationaliste. C'est pourquoi il ne veut pas leur départ.
> Lorsque la licorne tentera de forcer un coup d'etat,
> Gbagbo liberera la jeunesse ivoirienne qui n'attend
> que le mot d'ordre pour aller se sacrifier sur les
> canons des soldats francais.
Hélas pour la jeunesse ivoirienne. C'est elle qui paie le prix de cette
crise si ce n'est avec son sang, avec son futur.
--
Stephane <ssteph@rogers.com>
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