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Les soldats francais n'ont pas ete tues a bouake.

To: Koko Banacek <kokobanacek@wanadoo.fr>, AFRIQUECENTRE <afriquecentrale@yahoogroupes.fr>, Afrique Univ <afrique@univ-lyon1.fr>, a-debattre <a-debattre@yahoogroups.com>
Subject: Les soldats francais n'ont pas ete tues a bouake.
From: John Tra <jtra00@yahoo.com>
Date: Thu, 17 Mar 2005 01:54:50 -0800 (PST)
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Quatre mois après l'opération Dignité lancée par les
FANCI, et l'entrée en conflit ouvert de l'armée
française suite à la mort de ses soldats à " Bouaké ",
Le TEMPS est en mesure de dire ce qui s'est réellement
passé ce jour-là.
6,7,8 et 9 novembre 2004. Jours mémorables pour les
patriotes ivoiriens. Plus de 85 Ivoiriens périssent
sous les canons des soldats français à la suite de
l'Opération Dignité lancée par les Forces de défense
et de Sécurité de Côte d'Ivoire (FDS-CI) et des
blessés se comptent par des dizaines de centaines. Ces
jours étaient la concrétisation de l'entrée en scène
de l'armée française dans un conflit ouvert contre les
fondements de la République de Côte d'Ivoire. Retour,
sur un passé peu glorieux de l'armée française. Qui,
prenant prétexte de " la mort de 8 soldats " de
l'opération Licorne à la suite du bombardement de son
cantonnement à Bouaké par les FANCI, se lance dans des
raids dévastateurs. Où des aéronefs des FANCI sont
détruits, des bâtiments symbolisant les institutions
de la République sont criblés de balles. Laurent
Gbagbo, le président de la République échappe à une
mort programmée. 

Ambiance avant les frappes chirurgicales des FANCI

Le jeudi 4 novembre, jour du conseil des ministres,
l'atmosphère est surchargée de ras-le-bol généralisé.
Le palais de la présidence voit arriver un certain
nombre de ministres tous issu du parti au pouvoir ou
supposés proches de la République. Point de ministres
de l'opposition. Comme si ces derniers s'étaient passé
le mot de passe. De l'autre côté du Plateau, un peu
plus au Nord de la ville d'Abidjan, les patriotes
exacerbés par la situation de ni paix ni guerre qui
perdure font le siège de l'état-major des FANCI.
Objectif : leur demander de libérer les zones
assiégées par les bandes armées. Simultanément toutes
les lignes de front entrent en ébullition. C'est le
début de l'opération Dignité. La chasse aérienne basée
à l'aéroport a déjà fait le plein du kérosène. Les
premières cibles militaires ennemies du côté Nord-Est
sont littéralement détruites avec une précision sans
précédent. Bouaké, le fief des milices armées de
Guillaume Soro est à son tour touché. Tout ce qui est
cible militaire est pilonnée après le passage des
Sukhoï-25.
La journée du 5 novembre 2004, le front centre-ouest,
précisément Vavoua s'embrase à son tour. Des
décombres, le commandant de la Licorne de cette zone
reconnaîtra huit (8) corps calcinés. Il s'agit des
hommes de couleur blanche. La déduction est toute
simple, il n'y a pas de doute qu'il s'agit de soldats
français. Les minutes qui vont suivre seront
palpitantes chez les hommes du Général Henri Poncet.
Selon une enquête récemment menée par les experts
militaires, ces corps retirés des décombres sont ceux
des instructeurs français aiguillonnés par la Licorne
pour le compte des rebelles. Basés à Vavoua et à
Séguela, leur tâche est d'entraîner quelques rebelles
triés sur le volet sur le maniement des nouvelles
armes. Car, la rébellion venait d'acquérir de la part
de la France un nouvel arsenal capable de détruire en
plein vol et avec précision, n'importe quel aéronef
des FANCI. 

Le rôle des instructeurs français à Vavoua

Les rapports en possession des autorités militaires
ivoiriennes sont clairs là-dessus : il s'agit bel et
bien des instructeurs français. A cette période,
précise une source militaire proche de la rébellion,
le chef de guerre Koné Zacharia était sur les lieux
mais comme par miracle, il a pu s'en sortir. Des
versions concordantes montrent, en effet que, toutes
les frappes opérées par les FANCI sur les cibles
militaire ennemis ont été sans bavure. Car en terme de
cibles, aucune n'avait été épargnée, tant à Vavoua,
Bouaké, au-delà de Bouaké voir Korhogo et les fronts
généralement qualifiés de plus calmes, du Nord-Est de
la Côte d'Ivoire. A Bouaké, il n'y a pas eu de
Français tués, précise avec persistance une source
interne à la Licorne prise de remords après les
tueries perpétrées sur les populations civiles
ivoiriennes. Pour la postérité, des thèses
concordantes confirment qu'aucun soldat français n'a
été tué ce jour-là dans le cantonnement français de
Bouaké, comme l'ont laissé entendre dans des
déclarations aussi légères que contradictoires, les
unes que les autres, les autorités françaises. Tant au
commandement de la Licorne à Abidjan que depuis Paris.


Le rapport balistique qui démonte le mensonge français


D'ailleurs, les rapports balistiques de source
diplomatico-militaire proche de la Russie sont
formels. Ces rapports parlent plutôt " d'une mascarade
orchestrée par l'armée française ". Ceci, à l'effet de
s'inviter dans la crise ivoirienne. Car, précise une
source consulaire de l'Europe de l'Est à Abidjan,
l'étude des impacts effectuée sur lesdits bâtiments
supposés détruits à Bouaké par les frappes
chirurgicales des Forces de Défense et de sécurité
ivoirienne montre bien que s'il s'était agi des
frappes des Sukhoï-25, tout le bâtiment aurait été
rasé. Or, ce qui a été montré quelques jours après ces
frappes, donne l'air de bâtiments dévastés après le
passage d'un vent violent. Après enquête, les experts
en balistique se sont rendu compte que le bâtiment du
cantonnement français a été pilonné par une arme de
guerre comparable à un DCA, ou à une charge de
roquettes, ou encore, pour être plus proche de la
réalité, à un avion de type Mirage. Celui de la
dotation de l'armée française. Un de ces avions qui
ont décollé de la base française de Djibouti et
aperçus par les populations civiles et militaires en
train de pilonner les bâtiment officiels de
Yamoussoukro. Les impacts laissés sur les bâtiments du
cantonnement français à Bouaké pendant l'Opération
Dignité n'ont donc aucun rapport avec la puissance de
frappe d'un Sukoï-25, d'une Tornado, et d'un MI-24 des
FANCI, comme l'ont laissé croire les autorités
françaises. Aéronefs dont les passages laissent tout
en un amas de détritus en cendre. Autant de raison qui
fondent la société civile ivoirienne à exiger le
départ des troupes françaises de la Côte d'Ivoire. 

Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr 

"A Black Belt is a White Belt who never quit"
Aikido.

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