Une cible nommée Laurent Gbagbo ?
D?une chambre du 6ème étage de l?hôtel Ivoire qui
donne, une large vue sur la résidence officielle du
Chef de l?Etat, le Président Laurent Gbagbo à Cocody,
était posté pendant au moins deux jours un soldat
français de la Force Licorne. Une présence plus que
suspecte dans la mesure où le soldat en question est
un tireur d?élite hautement qualifié. Ce dernier comme
l?ont constaté la police et les autorités ivoiriennes
n?était pas seul.
Plusieurs autres tireurs d?élite de l?armée française
se trouvaient dans des chambres stratégiques aux 6ème,
4ème et 3ème étages de la tour de l?hôtel Ivoire. Dans
la précipitation avec laquelle les militaires français
ont quitté les lieux après avoir tué délibérément à
l?arme lourde des dizaines d?Ivoiriens patriotes aux
mains nues, certains des tireurs d?élite ont oublié de
partir avec leurs affaires.
Ceux-ci portent sur presque l?ensemble de leurs pièces
d?identité et du matériel afférent à leur fonction de
tireur d?arme à feu. Il y avait aussi au nombre des
affaires retrouvées une forte quantité de drogue qui
sert sans doute à la mise en condition physique et
psychologique avant l?exécution de la ? mission ?. Il
s?agit donc dans l?ensemble d?importantes pièces à
conviction que les procéduriers de la police nationale
qui ont fait le constat quelques minutes seulement
après le départ des soldats français tiennent en main.
L?un de ces tireurs d?élite, et titulaire d?un
Certificat d?Aptitude au Tir n°2 répond au nom de
Touyada Lucien Fabrice, né le 26 août 1977 (27 ans) à
Pouébo en Nouvelle Calédonie. mesurant 1,72 m l?homme
est titulaire d?un passeport français délivré le 5
novembre 2001, il occupait la chambre 661. Militaire
de rang sous contrat valable jusqu?au 03/12/2006, le
soldat de 1ère classe Touyada est dans l?armée
française, affecté au service ? Troupe de Marine ?. Sa
carte d?identification militaire porte le n°098860 C
et celui de son identification nationale (française)
est le 1770898824999. En plus de ces pièces, il est
aussi titulaire d?un brevet militaire. Il a été
également retrouvé, les épaulettes du militaire, ses
macarons. En plus des documents, la police a découvert
dans la chambre une caisse contenant de la drogue. Il
s?agit de la morphine, et du ketamine. Des drogues qui
se consomment par injection.
Dans la chambre 653, toujours au 6ème étage, la police
a découvert les affaires d?un autre militaire français
tout aussi suspect. Ce dernier est le caporal chef
Deleplace. Il appartient au 2ème Régiment d?Infanterie
de Marine et est en service à l?unité ? Zriman ? et a
pour destination GTIA1 RCI.
L?enquête policière établit que les soldats français,
arrivés dans la soirée de samedi 6 novembre à l?Ivoire
ont occupé de force les chambres aux 6ème, 4ème et
3ème étages de la tour. Se refusant d?honorer les
factures de location, ils ne payaient que la
nourriture.
Toujours selon les informations policières, c?est à
partir des chambres ainsi occupées que les Français
tiraient sur la foule des patriotes aux mains nues
comme en attestent la multitude de douilles ramassées
dans lesdites chambres. Pendant qu?ils commettaient
les crimes à partir des chambres aux numéros impairs,
ils dormaient en se relayant dans celles aux numéros
pairs. Dans celles-ci, il a été en effet retrouvé des
paquetages militaires, des T.shirts, des treillis etc.
Les enquêtes font savoir enfin qu?avant de s?en aller
des lieux au pas de course, ces tueurs ont tenté
d?enlever le corps sans vie de l?une de leurs
nombreuses victimes. Un gendarme ivoirien sur lequel
ils ont tiré à bout portant. Et pour permettre aux
tireurs aux étages de quitter les lieux, les
militaires dans les chars ont fixé la foule des
patriotes qui ne reculait pas bien que beaucoup
d?entre eux tombassent sous les balles.
LANDRY KOHON
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"A Black Belt is a White Belt who never quit"
Aikido.
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