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Selon Abidjan.net, voici ce qu'ose proférer la
télévision ivoirienne. Cela se pase de commentaire. Sauf que le premier ivoirien
qui passe risque de prendre mon poing sur la gueule s'il ne se met pas a vomir
en lisant cela.
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"La clef de la victoire" de la Côte d`Ivoire sur
les militaires rebelles qui combattent depuis le 19 septembre le régime du
président Laurent Gbagbo réside dans l`expulsion des immigrés burkinabè, selon
un sujet diffusé dimanche soir par la télévision d`Etat ivoirienne (RTI).
"Il
faut rappeler que la Côte d`Ivoire détient, dès aujourd`hui même, la clef de sa
victoire sur ses agresseurs (...) Cette clef est dans la population vivant en
Côte d`Ivoire où l`on dénombre officiellement 28% d`étrangers", estime le
document diffusé par la RTI dans son édition de 20h00, qui entend illustrer
l`"importance de la Côte d`Ivoire dans la sous-région".
"En effet, selon
les chiffres du recensement général de la population et de l`habitation de Côte
d`Ivoire réalisé en 1998, les Burkinabè représentent 50% de la population
étrangère vivant en Côte d`Ivoire, avec un nombre de 2.338.540 individus, je
répète 2.338.540", poursuit le journaliste.
"Et si pour avoir voulu
éviter le surnombre et l`invasion, un pays comme le Gabon a expulsé en temps de
paix plusieurs milliers d`Africains (...) pourquoi la Côte d`Ivoire, qui est en
temps de guerre, ne mettrait pas dehors ceux qui sont principalement à la base
de nos malheurs?", s`interroge-t-il.
"Il suffirait tout simplement
d`expulser vers le Faso ne serait-ce que 500.000 Burkinabè pour que le chef du
pays des hommes intègres, chef actuel de la guerre contre la Côte d`Ivoire, et
ses suppôts, comprennent bien le rôle de la Côte d`Ivoire" en Afrique de
l`ouest, estime la RTI.
"Mais on n`en est pas encore là" en Côte
d`Ivoire, "pays des dieux", "centre mondial de la spiritualité" et "terre
d`équilibre et de partage", conclut le sujet de la RTI.
Le gouverneur du
district d`Abidjan a annoncé jeudi que tous les bidonvilles de la métropole
ivoirienne, accusés d`abriter des "assaillants", seraient rasés d`ici un
mois.
Ces quartiers sont majoritairement peuplés d`immigrés
ouest-africains originaires du Mali, de la Guinée et surtout du Burkina Faso,
qui a été nommément accusé par certains journaux proches du pouvoir de soutenir
les militaires rebelles tandis que le gouvernement ivoirien montre du doigt un
Etat voisin, sans autre précision.
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