Pour etre plus precis, c'est le ministre de l'interieur qui est mort a la suite
de graves blessure. Le Gal Guei a ete retrouve mort dans la rue pres de la
Polyclinique Ste Anne-Marie a Abidjan. A ce que j' ai lu, le bouleversement
emane d'une rebellion de jeunes militaires de Bouake qui refusent de retourner
dans la vie civile. Ils ont donc pris leur armes pour se faire
entendre....puisque c'est tout c'qu'ils ont, de toute maniere, pour
s'exprimer....
Tres triste. Ce qui est plus triste, c'est que le Gal Guei etait soupsonne
d'orchestrer le soulevement. (Personellement, j'en sais rien). Ce matin a 1h,
je regardais CNN-FN qui a reporte la nouvelle en direct avec un correspondant
Britanique en Cote d'Ivoire. Je ne pouvais pas acceder l'internet, mais j'ai
pense Guei y avait sa part de responsabilite dans ce soulevement militaire (qui
s'ajoute a tant d'autres dans les 3 dernieres annees), et que la Cote d'Ivoire
serait plus en paix si ce gars disparaissait. Je vous assure que j'etais
etonne ce matin quand j'ai apris sa mort.
Comme le dirait Nacloclo, "La Cote d'Ivoire doit passer par des etapes et des
epreuves pour murir politiquement."
A +
Thierry
LISEZ CET ARTICLE DE JEUNE AFRIQUE. IL NE S'AGIT PAS D'UN PUTSCH, MAIS D'UNE
MUTINERIE.
---------------------------------------------------
Côte d'Ivoire : c'est une mutinerie, pas un putsch
19/09/2002 11:28:00
CÔTE D'IVOIRE (JAF) ABIDJAN (AFP) - Une mutinerie de militaires, centrée sur
Abidjan où des tirs d'armes lourdes ont retenti, a éclaté jeudi à l'aube en
Côte d'Ivoire, alors que le président Laurent Gbagbo se trouvait en Italie d'où
il a "donné des instructions pour rétablir l'ordre".
A Abidjan, des tirs intenses, notamment d'armes lourdes, ont commencé à
retentir à l'aube vers 05H00 et se poursuivaient toujours, notamment dans le
quartier de Cocody où se trouvent la résidence présidentielle et de nombreuses
ambassades.
"Le président a été informé dès les premières minutes de ce qui se passait" et
"il a donné des instructions pour rétablir l'ordre", a déclaré à Rome le
conseiller en communication du chef de l'Etat, Alain Toussaint, ajoutant: "Il a
décidé de poursuivre sa visite officielle et son programme se déroulera comme
prévu". Un peu plus tard, M. Toussaint il a affirmé que la situation était en
voie de normalisation. Selon différents témoignages, confirmés de sources
diplomatiques, des tirs ont été aussi entendus à Bouaké (centre) et Korhogo
(nord).
A 07H30, les rues du quartier de Cocody étaient quasiment désertes, sans la
moindre voiture. Devant le siège de la présidence et les bureaux voisins du
Premier ministre, au quartier du Plateau en plein centre-ville tout était calme
mais la sécurité a été très nettement renforcée.
On pouvait également entendre des tirs non loin d'une caserne de gendarmerie et
près des bâtiments de la radio-télévision nationale. Un correspondant a pu
entendre également des tirs d'armes lourdes. L'ambassade de France a conseillé
à tous ses ressortissants de rester chez eux.
Selon des sources diplomatiques un groupe de mutins assiégeait jeudi matin le
camp de Gendarmerie d'Agban, une des principales casernes de la ville.
Un groupe de soldats qui devaient être prochainement démobilisés s'est soulevé.
Un soldat se présentant comme "Koné Daouda, soldat de 1ère classe, de la classe
98 2A", a indiqué que c'est un groupe de 750 militaires stationnés à Abidjan et
Bouaké, à environ 400 km au nord d'Abidjan qui se sont mutinés.
"Le ministère de la Défense veut nous renvoyer à la vie civile. Cela fait deux
ans qu'on est dans l'armée. On n'est pas d'accord. Pour se faire entendre on
n'a que nos armes. On ira jusqu'au bout", a-t-il ajouté, refusant de préciser
d'où il appelait.
Deux heures après le début des tirs, le Premier ministre Pascal Affi N'Guessan
a affirmé que le gouvernement essayait de "ramener le calme". Interrogé sur la
possibilité d'un coup d'Etat, M. Affi N'Guessan a répondu: "ce n'est pas
important de qualifier ce qui se passe, ce qui importe c'est de gérer la
situation et on essaye de gérer la situation et de ramener le calme".
Selon un haut responsable du ministère de la Défense, le gouvernement avait été
informé dès mercredi de la préparation d'une attaque.
Un coup d'Etat militaire, le premier de l'histoire de cette ancienne colonie
française, avait eu lieu en Côte d'Ivoire en décembre 1999, premier producteur
mondial de cacao et pays jusque là réputé pour sa stabilité.
A la suite de ce qui avait commencé comme une simple mutinerie pour des raisons
financières, le général Robert Gueï avait renversé le président Henri Konan
Bédié.
Après une transition militaire de moins d'un an, une élection présidentielle
avait été remportée par M. Gbagbo.
Son régime a été secoué par différentes tentative de déstabilisation, notamment
en janvier 2001, où des assaillants ont attaqué l'un des principaux camps de
gendarmerie d'Abidjan et les sièges de la télévision et de la radio nationales.
---------- "Stephane S. Some" <ssome@csi.uottawa.ca> writes:
Pas de nouvelles directes à part ce qui se dit sur RFI. Apparemment le
général Guéi ainsi que le ministre de la sécurité ont été tués.
Patrick writes:
> Des nouvelles "directes" de ce qui se passe ????
>
>
> ________________________________________________________________
> Etudiant: Wanadoo t'offre le Pack eXtense Haut Débit soit 150,92 euros d
Stéphane
Thierry Vodounou
________________________________________________________________
GET INTERNET ACCESS FROM JUNO!
Juno offers FREE or PREMIUM Internet access for less!
Join Juno today! For your FREE software, visit:
http://dl.www.juno.com/get/web/.
|