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RE: Democratie made in Burkina Faso........ via Côte d'Ivoire

To: jtra00@yahoo.com, afrique@univ-lyon1.fr
Subject: RE: Democratie made in Burkina Faso........ via Côte d'Ivoire
From: Cyriaque Paré <pare8@hotmail.com>
Date: Sat, 25 Jun 2005 09:36:29 +0000
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Hermann Yaméogo : « La candidature de Blaise Compaoré pose un gros problème. »
jeudi 23 juin 2005.

Le président Blaise Compaoré va se présenter le 13 novembre prochain pour un troisième mandat. C?est ce qu?a décidé son parti samedi dernier. Blaise Compaoré a-t-il le droit de se présenter une troisième fois ? L?opposition boycottera-t-elle ce scrutin comme les deux précédents ? Les réponses de Me Hermann Yaméogo
Comment réagissez-vous à la candidature de Blaise Compaoré ?

Hermann Yaméogo :

Cela pose un très gros problème. Comme vous le savez, la constitution dispose en l?article 37 que « Le président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il est rééligible une fois ». Il se trouve que le président Compaoré, après avoir révisé une première fois cette constitution pour déverrouiller le mécanisme de limitation a été contraint en 2000 par une mobilisation populaire à restituer la limitation à deux termes. Nous estimons que si effectivement il y a eu une mobilisation populaire pour ramener la limitation, je ne peux pas comprendre que l?on restitue la limitation du mandat présidentiel et que l?on en exclue l?application à Blaise Compaoré. Il ne peut pas vouloir une chose et son contraire : restituer la limitation et s?en exonérer.

Mais à partir du moment où la loi n?est pas rétroactive, Blaise Compaoré n?est-il pas autorisé comme tous les autres Burkinabè à se présenter pour deux quinquennats successifs à partir de 2005 ?

Hermann Yaméogo :

Pour cela, il aurait fallu sortir de la constitution de la IVè république pour en changer les dispositions. En 2000, il n?y a pas eu une nouvelle constitution où on repart à zéro ; en 2000, c?est la même constitution qui a été adoptée que celle de 1991 et qui repose toujours sur la limitation du mandat à deux termes ; donc à partir de 2005, il ne peut pas se présenter.

Vous voulez dire que l?amendement de 2000, on est revenu à la constitution de 1991 ?

Hermann Yaméogo :

Exactement. Le peuple a dit que Blaise Compaoré ne peut pas se présenter parce que c?est toujours la même constitution de 1991 qui nous régit et dans cette constitution il est absolument interdit de faire trois mandats.

Alors qu?allez-vous faire ?

Hermann Yaméogo :

Actuellement nous allons contester par tous les moyens. Nous savons que le conseil constitutionnel ne peut qu?aller dans le sens du président, étant entendu que la plupart des membres sont d?obédience du parti-Etat et qu?ils ne peuvent pas faire autrement que de décliner dans sons sens. Mais heureusement, nous avons à notre disposition les articles 166 et 167 qui autorisent que nous puissions engager la désobéissance civile au cas où il y a une violation de la constitution.

Hermann Yaméogo, vous avez boycotté les deux précédentes présidentielles, qu?allez-vous faire cette fois-ci ?

Hermann Yaméogo :

Aujourd?hui au niveau de l?opposition burkinabè, nous avons décidé d?aller aux élections. Nous avons changé de stratégie parce que nous avons estimé qu?il y a des conditions favorables : il y a l?effet de l?usure du pouvoir, la pauvreté au Burkina Faso a pris des proportions faramineuses, même si on n?en parle pas, il y a la faim au Burkina Faso (un phénomène que nous n?avons même pas connu du temps de la colonisation), il y a aussi une insécurité galopante que l?on a jamais connue dans ce pays, qui s?explique aussi par les nombreuses ingérences du Burkina Faso dans les conflits extérieurs ; les armes sont en circulation libre au Burkina Faso, on braque même dans les plus petits villages à cause du conflit en Côte d?Ivoire. Tout cela fait qu?il y a un mécontentement profond dans la population.

Pourquoi avez-vous accepté d?être à plusieurs reprises ministre de Blaise Compaoré alors ?

Hermann Yaméogo :

Vous avez, actuellement, c?est une proposition qui a la faveur de la communauté internationale. On en parle notamment en Centrafrique, au Togo, donc, c?est pour vous dire qu?il n?y a pas de mauvaise chose en soi que de participer dans un gouvernement d?union nationale ou d?ouverture. Mais nous estimons qu?il y a assez de raisons actuellement pour que nous allions à l?opposition pour obtenir le changement. C?est le même raisonnement qu?ont eu certains opposants comme au Sénégal et au Kenya et qui ont pu avoir l?adhésion populaire pour réaliser l?alternance.

Depuis le début de la crise en Côte d?Ivoire il y a trois ans, beaucoup de Burkinabè se déclarent solidaires de leur président contre Laurent Gbagbo ; est-ce que vous ne craignez-vous pas que cette crise joue en faveur de Blaise Compaoré à cette présidentielle ?

Hermann Yaméogo :

C?est ce que le pouvoir veut faire croire à l?opinion internationale ; mais aujourd?hui, ils en reviennent. Ils savent très bien que s?il y a eu une crise en Côte d?Ivoire, c?est parce que le Burkina Faso été l?un des acteurs de cette crise. C?est du Burkina Faso que les gens sont partis pour agresser la Côte d?Ivoire. Si les rebelles n?avaient pas été préparés, aidés, soutenus au Burkina Faso, il n?y aurait pas eu la guerre en Côte d?ivoire. Aujourd?hui, les Burkinabè voient clair. Et si nous tenons à ce que le Burkinabè qui sont en Côte d?Ivoire votent, et si le pouvoir refuse qu?ils votent, c?est parce que lui-même sait très bien que si on leur donnait la parole, le pouvoir burkinabè serait sanctionné mille fois.

Etes-vous favorable à un rapprochement de votre pays avec Laurent Gbagbo ?

Hermann Yaméogo :

Je suis favorable à la réconciliation nationale. Tant qu?il n?y aura pas la réconciliation entre les deux pays, je pense qu?il n?y aura jamais de solution.

C?est donc plus une réconciliation avec la Côte d?Ivoire qu?avec Laurent Gbagbo ?

Hermann Yaméogo :

Mais pas du tout, pas du tout ! J?estime que c?est un président légal, qui a été élu, victime d?un coup d?Etat. C?est un patriote, c?est quelqu?un qui agit comme un Patrice Lumumba, comme un Nkrumah ! Il est représentatif de ces nouveaux présidents qu?on aimerait voir émerger en Afrique pour lutter contre les phénomènes de néo-domination.

Hermann Yaméogo, beaucoup de vos compatriotes burkinabè de Côte d?Ivoire ont été victimes des actes des « patriotes » de Laurent Gbagbo ; est-ce que ça ne risque pas de vous coûter des voix au Burkina.

Hermann Yaméogo :

Les Burkinabè, qu?ils soient en Côte d?Ivoire et qui ont eu à souffrir de cette situation savent très bien que s?il n?y avait pas eu le 19, s?il n?y avait pas eu l?agression de la Côte d?Ivoire, il n?y aurait pas eu tous ces massacres. Je n?en reviens pas de voir à quel point on réduit les problèmes à une simple question d?ivoirité ; mais ce n?est pas cela, il n?y a pas que l?ivoirité. Je dis aujourd?hui que ce soit Gbagbo, Ouattara ou Bédié qui arrive au pouvoir, si on n?a pas réglé le problème de l?immigration, si on ne cherche pas à investir dans les pays enclavés, il y aura toujours l?émigration vers la Côte d?Ivoire. Les Burkinabè, les Maliens qui n?ont pas de travail ne vont pas rester chez eux, condamnés à mourir alors qu?ils ont des possibilités en Côte d?ivoire.

Interview réalisée par Christophe Boisbouvier
RFI (www.rfi.fr)
Retranscription de Lefaso.net

Ecouter l?interview de Hermann Yaméogo

Ecouter l?interview de Salif Diallo, directeur de campagne de Blaise Compaoré

Lire aussi :
Hermann Yameogo, un "héritier", joue la déstabilisation du Burkina Faso
http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=4527/



From jim Sun Jun 26 07:00:29 2005
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26 Jun 2005 07:00:29 PDT
Date: Sun, 26 Jun 2005 07:00:29 -0700 (PDT)
From: John Tra <jtra00@yahoo.com>
Subject: lu pour vous... un francais parle de la crise ivoirienne.
To: afrique@univ-lyon1.fr,
        africa Humanvoice <africa-humanvoice@yahoogroupes.fr>
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Ivoiriens et français, merci de me lire.

Il était prévisible qu?après la réponse du Président
Gbagbo aux recommandations du Forum de réconciliation
nationale lus par Seydou Diarra devant toutes les
cameras de TV nationales, nous pouvions tous anticiper
que quelque chose allait arriver, c?était la suite
logique, nous savions tous que Ouattara ne lâcherait
pas le morceaux aussi simplement que ça.

Il a fait tomber Bédié puis Guei après l?avoir annoncé
publiquement à chaque fois, tout comme il l?a fait
pour Gbagbo, qui , le sachant, a virer de l?armé tous
ce qui était nordiste et dangereux pour lui, donnant
le bras armé et motivé à son adversaire, erreur ou
stratégie ? (L?histoire nous en dira plus un jour). Il
suffisait donc d?attendre un nouveau coup comme
annoncé dans tous les journaux, ce fut celui de
septembre 2002.

A compter ce cette date la Côte d?Ivoire était en
droit d?attendre l?application des accords de défense
signés avec la France, ce d?autant qu?il ne fait
mystère pour personne de la nécessité pour le Burkina
et le Mali d?avoir l?accès a la mer qu?ils réclament
depuis le tracé inéquitable et punitif pour leur
résistance, des frontière par la France. Leur
implication était de ce fait évidente, je dirai même «
légitime » quand bien même les initiateurs puissent
être ivoiriens.

Mais pour le Président français, il y avait là
l?occasion de ce débarrasser d?un nationaliste
redoutable affaiblis par une rébellion, de taper sur
le parti socialiste français par personne interposée,
ce qui est de bonne guerre dans la stratégie
d?hégémonie affichée par l?ancien colonisateur,
surtout concernant le pays phare du pré carré, il y
avait là une décision précipité a prendre en toute
hâte. Ne pas appliquer les accords fut une erreur
évidente.

A vouloir exploiter stratégiquement la situation, nous
entrions de pleins pieds dans une aventure à haut
risques, que la France a perdue d?avance car le monde
a changé et les médiats ne peuvent plus être
contrôlés. Sans compter que l?intégrité du territoire
ivoirien s?en trouve compromise pour longtemps, il est
pour moi illusoire et dans le fond inutile de vouloir
réunifier une carte redevenue conforme à ce qu?elle
était avant les tracés coloniaux.

Blé Goudé, quoi qu?on dise demeurera pour l?histoire
de la Côte d?Ivoire, la vox populi et fédère dans ses
discourt tant d?accents de vérité qu?il remplis un
rôle réellement patriotique quelles qu?en soit les
douteuses conditions.

L?avenir sacrifié de la communauté française de Côte
d?Ivoire, otage tant de la Côte d?Ivoire que prétexte
idéal pour la France, sentait le brûlé des novembre
2002 pour éclater en Novembre 2004, preuve de la
patience du peuple ivoirien.

Revenir sans cesse sur « pourquoi les évènements de
novembre 2004 » est un débat qui n'a ni queue ni tête,
je ne comprend pas qu'il puisse échapper a qui que ce
soit que le temps est venue de mettre un terme a la
neocolonie qui empêche les pays africain d'avoir leur
véritable souveraineté économique.

J?ai 45 ans, je suis blanc, ivoirien naturalisé dans
les circonstances de l?ère révolue d?Houphouët, issue
d?une famille présente en Côte d?Ivoire depuis 1926,
et ancien opérateur économique de premier plan en Côte
d'ivoire. J?ai toujours été très embarrassé par ce
scandaleux chantage à l?aide, tout autant que par le
fait que plus de la moitié du budget de l?état
ivoirien soit affecté au remboursement de la dette «
éternelle ».

Que mes frères ivoiriens n?ai guerre brillés par leurs
compétences de gestion par le passé ne m?empêche pas
d?en connaître qui sont parfaitement à la hauteur de
la gestion des empires qu?ils ont battis, de ce fait
j?ai toujours su qu?un jour le fait d?être blanc et
résurgence d?une présence trop voyante d?un passé
révolus, il me faudrait partir et laisser derrière moi
la belle aventure de ma famille en Côte d?Ivoire, car
la relève était assurée.

Que dans la forme la véritable « indépendance »
économique ai pris le visage d?une grande chasse aux
européens suivie du pillage de la ville, ne devrait
surprendre personne, c?est ainsi seulement que les
peuples colonisés ont pus récupérer leur souveraineté
définitive partout ailleurs dans l?histoire, c?était
donc parfaitement évident que les choses évolueraient
jusqu'à ce stade préliminaire, car l?ultime serait le
massacre des derniers récalcitrant, logique aussi
comme partout ailleurs et nous le savons tous,
prudence donc à ceux qui restent encore.

Evidement que Gbagbo a lancé ses patriotes a l?assaut
de notre communauté, évidemment qu?il a fait bombardé
une position française, évidemment qu?il a voulus que
les choses marquent par les medias internationaux,
l?histoire de la Côte d?Ivoire, et je ne vois pas par
quel autre chemin l?indépendance pouvais s?acquérir.

Apres la rage et la haine qu?a suscité cette tragédie
de part et d?autre, il convient maintenant de ne pas
en faire un drame inutile, cette action doit
s?enregistrer comme un fait historique marquant un
changement légitime d?époque que tous doivent bien
appréhender intelligemment.

C?est aux français de sentir que « c?est fini », jeter
la pierre aux autorités françaises est une injustice
car elle n?ont pas cesser de diffuser des emails
avertissant clairement de la suite : « pour ceux qui
restent encore en Côte d?Ivoire, se préparer à une
situation d?urgence? », tous les ont lus chaque
vendredi dans leur boite électronique, qu?ils ne
viennent pas dire ici que la France n?a pas anticipé
les choses, non seulement elle n?a cessé d?envoyer des
troupes pour anticiper, s?entraîner a évacuer la ville
ce qu?elle a fait remarquablement comme chacun le
sait, mission qu?elle ne pouvait remplir sans casser
des ?ufs, ce que chacun pouvait anticiper sans
difficulté.

Comme tous ceux qui aiment ce pays et qui voyaient les
choses arriver naturellement, j?ai mis en vente toutes
nos entreprises exactement trois mois après l?attaque
d?Abidjan de septembre 2002, sachant comme tous ceux
qui sont avertis de l?expérience vécue ailleurs en
Afrique, que si un mouvement armé n?est pas maîtrisé a
sa naissance c?est qu?il est là pour vingt ans, ce qui
sera le cas en Côte d?ivoire, ne nous leurrons pas. Je
savais déjà que c?était la seule chose à faire pour
protéger les outils et les emploies que nous avions
crée et je suis heureux qu?aucune de nos anciennes
entreprises n?aient été touchées par les événements.
Le fait d?avoir un propriétaire blanc était la seule
chose qui pouvait les exposer au pillage, cette
décision relevait donc du devoir de pérennisation de
notre travail durant 80 ans.

Par conséquent et pour en finir là, ceux qui n?ont
rien vue venir sont des amateurs, ceux qui n?ont pas
voulus y croire, des rêveurs, et ceux qui ne
comprennent toujours pas pourquoi c?est arrivé, des
idiots.

Tous ces événements ne sont que des conséquences, les
causes sont, elles, parfaitement identifiées par tous
et nier que la liste commence par l?appauvrissement du
pays (iniquité du commerce des changes) serait une
injustice fait aux causes sous-jacentes (chômage,
exclusion des étrangers, exploitation de cette
population par Ouattara, coup d?états réussit et
manqués, rébellions encouragée par le Burkina et la
France, puis chasse aux français) tout est une
succession tragique mais logique et tellement
prévisible pour le plus naïf des observateurs qu?il me
parait encore aujourd?hui surprenant qu?il y ai encore
des voix pour chercher ailleurs les sources du
problème initial.

Triste de voir ma Côte d?Ivoire se débattre dans un
désespérant cercle infernal, je suis pourtant heureux
que les ivoiriens soient enfin « debout » et j?espère
pouvoir un jour revenir en touriste en Côte d?Ivoire,
ou ma famille est en terre à Williamsville, je ne
tient pas rancune a qui que ce soit, l?histoire devait
en passer par là un jour, ce jour est arrivé, et je
suis très heureux d?avoir changer de vie grâce aux
ivoiriens pour lesquels je conserve toute mon
admiration. Ils sont sur le vrais chemin de
l?indépendance, le chemin sera encore long, et le prix
sera cher pour cette génération et probablement pour
la suivante mais a terme l?histoire enregistrera
qu?ils sont devenus enfin indépendant à compter du 8
novembre 2004, le « jour ou ça à commencé ».

Si on aime les ivoiriens on a le devoir de lever le
pied et de ne plus servir de prétexte à une occupation
militaire coloniale totalement inutile et vouée
d?avance à un échec déjà patent. Tout autant qu?a les
laisser redéfinir les règles de notre présence chez
eux.

Pour une Côte d?Ivoire vraiment souveraine.

Vive le peuple ivoirien !
Vive la Côte d?Ivoire libre !

Le patient?
"Everything is possible to those who believe Marc 10:31".

From jim Sun Jun 5 08:02:07 2005
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Date: Sun, 5 Jun 2005 08:02:07 -0700 (PDT)
From: John Tra <jtra00@yahoo.com>
Subject: x----SPAM----x la revolt des paysans europeens... la bombe du 
referendum...
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The peasant's revolt
June 5, 2006

The Sunday Times
London

Simon Jenkins went to Holland to see the death throes
of old Europe and found himself witnessing a rebellion
that is both thrilling and laced with menace

In Brussels the ?mannequin pis? winked. In Holland the
boy took his finger from the dyke. In Paris Marianne
bared not her breast but her buttock. The cock crowed,
the lion roared, the bear growled. Bliss it was last
week to be alive and in Amsterdam, the city which
since the 17th century has embodied civic autonomy and
global commerce. It has just perpetrated a revolution
and can hardly believe it.
Two hundred kilometres to the south in Brussels, the
humiliated courtiers of the European Union sat gloomy
in their gilded salons, wondering how to hold off the
upstart mob. Jean-Claude Juncker of Luxembourg,
presiding over the EU?s Council of Ministers,
tearfully suggested that Europe?s voters be asked to
vote again ?until they get it right?. Lord Kerr,
Britain?s envoy at this court, described the
referendums as a ?macabre ritual?. Jose Manuel
Barroso, commission president, warned of a ?risk of
contagion? spreading across Europe. Only in Brussels
is the word democracy synonymous with disease.

On the radio I listened to Peter Mandelson, Neil
Kinnock, Chris Patten and Jack Straw splutter that a
period of ?sober reflection? was in order, as if a
brief visit to the confessional would purge Holy
Mother Church of the sin of pride: surely this Martin
Luther moment must pass. But by the weekend,
anti-constitution sentiment was wildfire. Those silent
referendums, the opinion polls, were taking up the cry
from Warsaw to Lisbon. Even pro-European Luxembourg
doubled its ?no? vote in a month. It is hard to
overstate the trauma of this past week.

What does it mean? In France the vote was being
interpreted in as many ways as there are French
philosophers. The best answer was the simplest, that
of a veteran of the Foreign Legion, a farmer in the
Lot, on whose views on Europe I can always rely to
produce unprintable expletives. He loathes Paris,
Brussels and Muslim immigrants in that order. He is
the personification of ?non?. But France?s defection
has always been on the cards.

I remember a French embassy official during Britain?s
last referendum on the EU in 1975 (when only the
Shetlands voted no). He warned me that ?France will be
European as long as Europe is French?. When that
ceased to apply, ?France will dispense with Europe. It
will destroy it?. Last week he was proved right.
France embodies the nation as saboteur.

The Netherlands result seemed to require a different
reading. At an informal seminar in a Concertgebouw
cafe on Thursday, I heard a group of Dutch writers
gasp at what their countrymen had done. A loyal
European state that once viewed the EU as a bulwark of
prosperity and security in a hostile world had voted a
massive ?nee?.
This outcome once seemed inconceivable. Every
political party, every newspaper, every trade union,
the entire Dutch establishment, had campaigned for
yes. Over Amsterdam?s central square, the Dam, towers
a royal palace filled with the emblems of world trade.
Yet Holland had gone for what was in truth a
chauvinist rebellion. Nor were there any fancy
excuses. The pundits agreed that the people were
voting not just against an unpopular prime minister
but against the euro, immigration, the loss of the
Dutch veto and Europe in general. This was new.

The Dutch government had tried to scare them into a
yes. It used television footage of Auschwitz and
Srebrenica to imply that a no vote meant war. It said
that electricity would fail and lights would go out.
The economics minister, Laurens-Jan Brinkhorst, took
leave of his democratic senses and declared the
referendum stupid because the Dutch people ?are being
allowed to vote on an issue they know nothing about?.
The prime minister, Jan Peter Balkenende, pleaded with
the electorate not to ?humiliate me when I go to
Brussels?, an invitation no red-blooded democrat could
refuse.

Three years ago the Dutch gave their leaders a warning
by flirting with the gay anti-establishment politician
Pim Fortuyn, since dead. Now they let rip. As the
columnist Leon de Winter remarked: ?The Dutch people
looked at what was on offer and immediately smelt a
rat.? The referendum was ?Pim Fortuyn part two?.

Though the French and Dutch votes have been given
wildly differing analyses they have much in common.
Both display the new politics of Europe. This no
longer trusts those in power to protect the public?s
demand for commercial, social and ethnic sovereignty.
It is the politics of protectionism in every sense of
the word. The Dutch may be less chauvinist than the
French, and less committed to a ?social? Europe, but
they too see the EU as no longer a defence but a
threat.

British Eurosceptics may welcome the no vote for their
own reasons, but they should not be fooled. With the
kitchen of global competition hotting up, the no vote
is mostly a vote to leave it for the comfort of
protectionism.

The Dutch may profess themselves liberal in outlook,
but each day the motorways from the north bring swarms
of economic migrants from Poland and beyond, ready to
work for low wages. Ninety per cent of the rented
housing in Amsterdam is now subject to some form of
covert anti-immigrant control. Predictions suggest
that Amsterdam and Rotterdam will have majority
immigrant populations by 2010. The government is
already expelling ?illegals? by the thousand.
Tell the Dutch that their social policy within a
decade may depend on the votes of 70m Turkish Muslims
and they will blow a raspberry. Even Maastricht, the
city that ?beats at the heart of Europe?, voted no
last week. An informal poll of 24,000 Dutch high
school pupils registered 70% in the no camp.

Returning to London I heard a Eurocrat and a Finnish
MEP claiming on the radio that, despite all this,
ratification should proceed anyway, a view shared by
many stunned European leaders. They might have been on
the moon. The argument was that a majority of EU
governments were for the constitution and a minority
should not be allowed to
?get in their way?. No American senator would dare
speak that way of states? rights, even within the US.
The conversation showed the mindset of thousands whose
careers must now depend on the Brussels gravy train
moving forwards.
Europe is not a majoritarian state but a treaty-based
collection of free countries. As the phone lines
burned this weekend and France and Germany rushed into
a defensive clinch, the terms of European statecraft
were being rewritten. In Madrid and Rome, in Athens
and Prague, in Dublin and London, elites stared at the
ruin of half a century of shared assumption, that
Europe would progress to the Treaty of Rome?s ?ever
closer union?.

The phrase had guided their careers. It had sent their
children to Fontainebleau and Harvard, to
apprenticeship at the World Bank and sinecures in a
Brussels ?cabinet?. Ever closer union had distanced
them from their home countries and, fatally, from
their electorates. I shall not forget the
expostulation of that master Eurocrat, Pascal Lamy, in
Brussels 15 years ago, ?But Mr Jenkins, you cannot
take national governments seriously. They are the
past!? Thus might a pampered prelate dismiss Luther?s
Reformation as a minor burp.

The referendum is the answer to Lamy. It is
democracy?s nuclear weapon, used only where
conventional politics are thought to yield
insufficient legitimacy. That is why governments turn
to referendums only when they think they can control
their raw explosive power. The French and Dutch votes
show what happens when that calculation goes wrong.
They are to the EU what Hiroshima and Nagasaki were to
wartime Japan.

The countries of Europe must now seek a new political
narrative and a new and limited destination. As the
Dutch foreign minister admitted last week, the EU was
always a journey rather than a goal. Europe set off
after the second world war like Ulysses on an odyssey.
It diverted itself to Brussels and found a city full
of horrors, Cyclops, the Sirens and Scylla and
Charybdis all in one. It plotted schemes and
interventions more potent than the dreams of empires
past. It measured swimming pools, counted chemicals
and fixed the length of ladders. It taxed its subjects
to distraction. Ulysses may have gone along with this,
but his crew have mutinied.

The new narrative must run with, not against, the
grain of Europe?s national groups. It must lie in the
cantons of Switzerland, the mairies of France, the
?free communes? of Sweden, the Rathausen of Bavaria
and the parish halls of England. There must be a new
treaty to guide European trade, but it must respect
subsidiarity, not just the lip service paid in the
doomed constitution. It must grow from the bottom up
and cannot be fashioned in a French chateau amid
claret and caviar.

The wisest comment on last week?s events came from the
Swiss finance minister, Hans-Rudolf Merz: ?European
integration that goes beyond economy and security
always stumbles at borders.? Europe has borders for
good reasons. They are written in blood and cannot be
discarded to suit the convenience of a codfish
lobbyist or a cosmetics directive.

One destination is obviously the ?variable geometry?
presumably plotted this weekend by the Germans and
French in Berlin. It has already entered the
post-referendum lexicon with its two speeds,
twin-tracks, concentric rings, core-and-periphery and
an end to one-size-fits-all. The message is slowly
striking home, that a wider union cannot mean a deeper
one. Brussels was an empire too big. Enlargement was
an empire too far. As both Napoleon and Hitler
discovered, when European imperialists march to the
east they eventually lose in the west. The elastic is
overstretched.

It is now inconceivable that the French will ever
tolerate 70m Turks as common citizens of Europe. It is
inconceivable that the British will tolerate France?s
rampant protectionism. It is inconceivable that anyone
will tolerate Britain?s budget rebate. New and
variable relationships must be forged.
The old stereotypes are defunct, of Germany and France
in the ?fast lane? with smaller states cringing under
Germany?s skirts and Britain as the ever sceptical
laggard. When I asked my Dutch friends if they feared
a new Franco-German ?core? they laughed. France and
Germany are now the problem, not the solution. The
euro is a brake not an accelerator. The Czechs, Poles,
Scandinavians are in the fast lane. As for Turkey,
Angela Merkel, the possible next German chancellor, is
already talking the realpolitik of ?privileged
partnership?.

A bold futurologist might even take his cue from
Donald Rumsfeld. He might see in ?old and new Europe?
the next continental dynamic. This sees another iron
curtain rising across Europe. To its west are the old
socialised economies of the original Common Market,
stuck inside protectionist walls and crippled by
emigration, low birthrates and welfare burdens. These
economies will be trapped by voters of the fearful
right and the fearful left. Their borders will close
and their politics become ever more introverted.

To their east will be the ?new tigers? of the former
Soviet bloc, untrammelled by social models, with open
labour markets, natural resources and easy access to
the Middle East and Asia. It was the Czech Republic
that on Thursday heralded the French vote as ?a
victory for freedom?. The Poles could well vote
against the constitution in September. Nor is that
all. Since most eastern states will remain oligarchic
in character, they will be less inhibited by electoral
resistance to economic reform. They may be nasty but
they could be rich.

Last week?s referendums offer one final message that
might avert such a nightmare prospect. It was not only
a European constitution that hit the buffers. It was
also the constitutions of France and the Netherlands.
The no votes were a withdrawal of trust equally from
the denizens of Brussels and of Paris and the Hague.

The present leaders of France, Germany, Italy and
Holland are more discredited than any of their
predecessors. In France the division of power between
President Chirac and his cabinet is near chaotic. In
Holland the ?rolling? Christian Democrat coalition
under Jan Peter Balkenende is the most unpopular in
modern Dutch history. Yet proportional representation
gives it indefinite life. PR constitutions have
blighted democratic participation in Scandinavia and
Italy. Everywhere constitutions are in crisis ? even
to some in Britain.

Many European states struggled to amend their
constitutions in the 1980s and 1990s. Denmark, France,
Italy, Spain and Sweden all radically decentralised
their governments. Some did so to stem the tide of
separatism, notably in Spain and Italy. All were
responding to a widespread sentiment that modern
government had become too distant, that real political
power should pass back to local communities and
provinces.

When France passed the decentralist ?loi Deferre? in
1982, departmental prefets in line of descent from
Napoleon reportedly broke down and wept. Germany has
had a decentralised constitution ever since the war,
when the allies imposed Länder devolution to impede a
revival of the Führerprinzip. This devolution was so
effective as now to stymie economic reform, the
allies? poison pill within the German post-war
miracle.

Until now these decentralist measures have been
popular. French politics, so moribund nationally,
remains vital locally. Vital too are such renascent
cities as Milan, Toulouse, Barcelona and Munich,
revived by a civic autonomy unthinkable in Britain. An
ironic result has been that constitutionally reformed
nations have been more tolerant of power passing to
Brussels than has unreformed Britain.

If a Swede or a Sicilian can run his own school, his
healthcare and his community planning, he is less
inclined to worry when his national parliament loses
out to Brussels. In return Brussels has assiduously
courted localism. Go to the Scottish Highlands and ask
who pays for its excellent roads.

Yet the referendums suggest that even this
?Euro-regionalism? is not enough to placate the people
of Europe for their loss of local power. The flight
into the politics of identity is now a panic rush. It
leaves not just Brussels but national capitals
vulnerable to the new politics.
Last week the Dutch voted to stay Dutch, not just in
social laws but in the ethnic composition of their
country. The French feel the same, as do the
Ukrainians and other east Europeans as they emerge
from the yoke of Russian homogeneity.
I found in Holland and France an openness in
opposition to non-European immigrants that in Britain
would be thought racist. The Dutch ?no? campaigner and
MP, Geert Wilders, makes the British National party
seem like reticent liberals. If the sentiments are not
racist they are ethnically exclusive.

The new politics is reflected throughout Europe. It is
seen in the demands of Basques, Catalans and Galicians
to self-government within a Spain that is nowadays
more a loose confederation than a nation. Public
schools in Barcelona teach in Catalan, not Spanish.
Special constitutional status in Italy is awarded to
the Sicilians and Val d?Aostans and in France to the
Bretons and Corsicans. Germany may struggle to
re-establish Berlin as a strong centre, but it must do
so against the mighty länder. Even in super-centralist
Britain, nobody would seriously propose reversing
Scots or Welsh devolution. The Welsh television
channel may be the most expensive in the world, but
nobody would dare close it down.

Across Europe this ?enclave democracy? is gradually
superseding the federal nations fashioned in the 19th
and 20th centuries. Politicians such as Le Pen,
Wilders and Austria?s Jörg Haider are not passing
phenomena. They have emerged as a result of lax
constitutions which assumed that popular apathy meant
popular consent.

The most alarming response to this comes from an
improbable quarter. In 1998 the Norwegian parliament,
the Storting, decided to celebrate the millennium in
an appropriately solemn fashion. It commissioned five
wise persons to investigate Norway?s democracy and
chart its course over the next century. The curt
answer was that ?the democratic infrastructure is in
collapse?.

Democracy might prove to have been a passing blip on
the radar screen of history. Proportional
representation and ?rolling coalitions? were breeding
public cynicism that elections never changed
governments. Local democracy, once strong in
Scandinavia, was waning. People were becoming
comfortable and apathetic, roused to anger only
?just-in-time?, on specific issues such as the
location of a road or the closure of a hospital.

Unless the Norwegian constitution was reformed, said
the study, Norway would become a form of oligarchy. A
stage army of self-selected party politicians in Oslo
would share power with an elite of unelected
technocrats, lawyers, bankers and journalists. They
would adjust policy by regular focus groups and
opinion polls. The urban poor would be a helot class,
too small to matter politically. The only threat to
this oligarchy would come from outbursts of protest,
controlled by ever tighter security.

What is plausible in this prediction is that it echoes
trends discernable across most of Europe. Deprived of
power over their local communities, people cede
control over their lives to national and international
elites. They no longer participate in conventional
politics and ?care? only when the rhythm of their
lives is upset by some extraneous phenomenon. When
they are upset, the explosion is the more seismic, as
when they are visited by a new European currency or
the arrival of a wave of immigrants. Such politics is
reactive, introspective and chauvinist. It is the true
meaning of ?no?.

If history offers any lesson from the past week it is
that Europe courts disaster if it allows the politics
of union to override the politics of division.
Regions, enclaves, provinces and statelets are part of
the European kaleidoscope. The peoples of eastern
Europe, notably in what were Czechoslovakia and
Yugoslavia, have just risked their wealth and even
their lives to recover their historical identities.
They want self-government to mean just that, as do the
enclaves of the west. Only if they are convinced such
so-called subsidiarity is genuine will the myriad
peoples that make up Europe consent to the national or
supranational disciplines needed to keep Europe
competitive.

This past week has seen democracy explode its most
dangerous weapon, a referendum. The release of energy
was awesome. Power asked a question of freedom and was
given a punch in the face. Such moments are rare and
they are beautiful. They are also menacing and full of meaning.

"Everything is possible to those who believe Marc 10:31".

From jim Thu Jun 9 09:17:04 2005
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Jun 2005 09:17:04 PDT
Date: Thu, 9 Jun 2005 09:17:04 -0700 (PDT)
From: John Tra <jtra00@yahoo.com>
Subject: L'opposition en CI toujours dans la logique du coup d'etat
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Projet de déstabilisation du régime Gbagbo

Se démarquant des accords de paix de Pretoria,
l'opposition civile et armée au Président Laurent
Gbagbo prépare activement une opération de
renversement des institutions républicaines. Ce
projet, capté par les grandes oreilles de la
République, apparaît comme un raccourci violent pour
atteindre l'objectif à eux fixé en septembre 2002 par
les rebelles, à savoir balayer Gbagbo. Nous vous le
proposons, pour prévenir.


Les nouvelles en provenance des services secrets ne
sont pas bonnes. Elles font état d'une opération de
déstabilisation du régime, en préparation. Selon nos
informations, cette opération qui a été conçue par les
troupes françaises basées en Côte d'Ivoire sera
exécutée par les rebelles, la jeunesse du G7 et la
Licorne. La cheville ouvrière de ce vaste complot est
un officier supérieur des Fanci, - dont nous taisons
volontairement l'identité -, très en vue actuellement
au sein du Programme national de désarmement,
démobilisation et réinsertion (PNDDR). Les
spécialistes qualifient le projet ''d'opération
éclair'', à l?image de la morsure du serpent mamba
vert dont le venin, très mortel, tue en un temps
record. D'où le nom de code ''opération Mamba vert''.
Pour cette énième tentative qu'ils veulent
victorieuse, les rebelles ivoiriens et leurs
commanditaires se sont donnés de grands moyens.
Pour l'opération ''Mamba vert'', ce sont 375 rebelles
qui ont pris le soin, grâce à des complicités,
d'infiltrer, depuis environ deux semaines, la ville
d'Abidjan. Le gros de la troupe est fourni par la
brigade ''Anaconda'' dirigée par le soldat déserteur
des Fanci, Issiaka Ouattara dit Wattao. A leurs côtés,
se trouvent 4 mercenaires dont un se nomme Rudolph
Donald, 2 officiers de l'armée burkinabé, des
commandos parachutistes de cette même armée et 37
éléments de l'armée régulière du Mali. Pour revenir au
mercenaire Rudolph Donald, notons que c'est un
Français d'origine allemande, tireur d'élite réputé,
doublé d'un kamikaze de renom. Son recrutement a été
l'affaire personnelle du ministre de la Sécurité du
Burkina Faso, M. Djibril Bassolé. L'équipe des
déstabilisateurs a d'abord transité par le Mali où la
résidence de l'ancien chef d'Etat Alpha Omar Konaré
leur a servi de logis, avant de prendre pied au
Burkina Faso. Durant leur séjour au pays des hommes
intègres, ces mercenaires, entre deux séances
d'entraînement, ont régulièrement rencontré le
Président Blaise Compaoré himself, et reçu la visite
de Guillaume Soro, Chérif Ousmane et Wattao. De
Ouagadougou, Rudolph Donald et ses compagnons sont
rentrés à Abidjan où ils ont logé pendant quatre jours
dans la résidence d'un reggae-maker ivoirien
aujourd'hui à l'extérieur. Quant aux armes qui
serviront à l'attaque, elles ont été convoyées dans
des conteneurs de l'armée française au 43è Bima et
seront disponibles au moment opportun. Une période que
les acteurs de l'opération ''Mamba vert'' situent
autour du 10 juillet 2005. Une fois dans la cité
abidjanaise, les rebelles et leurs mercenaires ont été
répartis en trois groupes. Le premier à Anyama, le
second à Abidjan et le troisième à Dabou et Sikensi.
Le premier groupe est aux frais du maire Rdr d'Abobo,
M. Adama Tounkara, pendant que ceux de Dabou sont
entretenus par dame Kouassi, connue pour être la
maîtresse de l'officier supérieur des Fanci dont nous
faisions cas précédemment, et qui réside derrière la
maison de la justice locale. S'agissant du groupe
d'Abidjan, ces derniers sont sous la responsabilité de
Karamoko Yayoro, le tout nouveau président de la
jeunesse du Rdr. Précisons que l'infiltration des
tueurs de Guillaume Soro à Abidjan a été facilitée par
le chef du service d'exploitation de la société UTB.
Ce dernier, révèle-t-on, a été contacté par un haut
fonctionnaire de la Primature et le ministre Anaky
Kobenan. Dans l'optique de l'assaut du début juillet,
plusieurs réunions ont récemment eu lieu à Dabou avec
entre autres participants, Karamoko Yayoro, Blé
Guirao, Odjé Tiacoré, des représentants d'Alain
Donwahi et Dacoury Tabley et certains militaires des
Fanci qui ont rallié la cause des putschistes. A
l'issue de la dernière ''séance de travail'', il a été
décidé de contacter deux sociétés de gardiennage et de
sécurité, quatre maisons privées de pompes funèbres et
trois camions de ramassage d'ordures. Tout ce beau
monde sera mis à contribution pour, le ''jour J'',
assurer le transport des armes à partir du 43ème Bima
vers Anyama, Dabou et Williamsville. Des véhicules de
la mairie d'Abobo et le camion chargé de transporter
les pensionnaires de la Maca seront également
sollicités. Prompts à délier la bourse, les
commanditaires de l'opération, assure-t-on, ont déjà
''convaincu'' six membres de la garde rapprochée du
chef de l'Etat et deux agents de l'escorte moto, pour
la mise en route de leur affaire.
Pour passer à l'attaque, les déstabilisateurs ont déjà
construit leur scénario. C'est qu'à la veille du
mouvement des hommes de Soro, un policier de l'Unité
de régulation de la circulation (URC), dans le coup,
abattra un conducteur de mini-car (communément appelé
''gbaka''), son apprenti et un passager à Abobo-gare.
Au même moment à Yopougon, un gendarme abattra un
conducteur de taxi communal (wôrô-wôrô). Ces éléments
des FDS ont été contactés et n'attendent que le moment
indiqué pour entrer en action. A la suite de ces
crimes, les militants du Rdr et la jeunesse du G7,
longtemps préparés à l'avance, vont réagir violemment
en occupant la rue pour faire croire que c'est la
population qui se révolte. Les ressortissants
étrangers seront attaqués ainsi que des commissariats
et des magasins. Les forces de défense et de sécurité
et l'Onuci interviendront alors pour maintenir l'ordre
public. C'est ce moment précis que choisiront les
putschistes pour entrer en action, en ouvrant le feu
sur les soldats onusiens. Ils feront pareil du côté de
Port-Bouët où, déjà prépositionnés, ils tueront
également des soldats français avant d'attaquer le
43ème Bima. Radio France internationale (Rfi)
accompagnera le mouvement en entretenant la confusion,
faisant croire que ce sont les Fanci et les patriotes
qui s'attaquent à l'Onuci et aux Français. Notons que
les manifestants de rue ce jour-là, en réalité des
miliciens dirigés par Karamoko Yayoro et Blé Guirao,
arboreront des tee-shirts à l'effigie des principaux
mouvements patriotiques. Informé de la mort des
soldats de l'Onuci et de la Licorne, le Président
Laurent Gbagbo se rendra alors auprès des autorités
militaires de ces deux forces. Les mercenaires
embusqués dans la foule, avec la complicité des
éléments corrompus de la garde rapprochée, cribleront
alors le chef de l'Etat de balles. Pendant ce temps,
les soldats français, qui vont s'abstenir de tirer sur
la foule, boucleront la ville d'Abidjan en bloquant
les deux ponts, empêchant ainsi l'arrivée des
patriotes de Yopougon, Adjamé et Abobo. Dès cet
instant, le commando commis à l'assassinat des
personnalités du régime entrera en action. Ce sont
notamment, comme cibles, Mamadou Koulibaly, Blé Goudé,
Bertin Kadet, Lida Kouassi, le Gl Touvoly Bi Zogbo, le
colonel-major Philippe Mangou, Bro Grébé, Nyamien
Messou, Affi N'Guessan, Bohoun Bouabré, Williams
Attébi, les ministres Fpi, Konaté Navigué, Damana
Picass, Hanny Tchelley, Eugène Djué, Idriss Ouattara
et Paul Dokui (à la demande de Mabri Toikeusse et Blé
Guirao). Pour brouiller les pistes, l'escadron de la
mort tuera également KKB du Pdci et le prof Hyacinthe
Sarassoro du Rdr. Quant à Simone Gbagbo, elle sera
capturée et présentée à la télévision, à côté du corps
de Blé Goudé, demandant aux Ivoiriens de baisser les
bras, le pouvoir étant désormais aux mains des
rebelles. Ce travail achevé, Konaté Sidiki et Soro
Guillaume annonceront successivement la fin du régime
Gbagbo. S'ouvrira presque aussitôt une véritable
chasse à l'homme à travers le pays, notamment à
Abidjan, Gagnoa et Duékoué où les partisans de Laurent
seront traqués. Alassane Dramane Ouattara, qui entre
temps sera au Burkina Faso, rentrera peu après
l'opération, tranquillement, en Côte d'Ivoire, escorté
par les soldats français, une fois la ville d'Abidjan
nettoyée, pour la prise de pouvoir. L'opération
''Mamba vert'' répond à deux objectifs, à savoir
accéder au pouvoir par les armes et créer une psychose
pour règner d'une main de fer sur la Côte d'Ivoire. Il
faut savoir que les hommes de ''Bogota'' envisagent
d'assassiner Paul Dokui et toute sa famille comme le
Gal Robert Guéi, pendant que le corps de Blé Goudé
devra être promené dans tous les quartiers d'Abidjan
tel un trophée. Quant à Thierry Légré, il subira la
''rançon des traites'' et Ahoua Stallone, égorgé à la
demande, dit-on, d'Ado. En prévision du triomphe des
rebelles, nos sources indiquent que Tiken Jah vient de
boucler un single au studio Davout, en France, qui
sera diffusé dès leur prise de pouvoir. Le clip de
cette chanson a été réalisé dans un stade du Mali, en
présence des chefs rebelles Chérif Ousmane et Wattao.
Quand on a vu ce qui s'est passé récemment chez
N'Gouan Mathias et à Duékoué, il y a lieu de prendre
ces informations très au sérieux. Surtout que tous les
rapports des renseignements généraux annoncent les
mois de juillet et août comme la période de tous les
dangers. Les Ivoiriens et les autorités sont prévenus.

Par Yves De Séry


"Everything is possible to those who believe Marc 10:31".

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